Cet après midi à Mougins, j'ai passé ma ceinture noire d'aïkido. On était 5 à la passer. Dans l'aïkido, ya deux fédération, la FFAAA dont je fais partie, et la FFAB. On était trois de la FFAAA, et deux de la FFAB (ben oui, trois et deux ça fait cinq). Je connaissais les deux pratiquants de ma fédération, un des deux étant plus ou moins dans mon club (on a la même prof, la femme la plus haut gradée de France, ex femme de l'homme le plus haut gradé de France, tous deux très respectés au Japon, à la Maison Mère de l'aïkido; mais pas dans le même dojo, mais on se retrouve souvent).
J'ai fait une excellente prestation, j'étais très confiante en moi. Tout le monde m'a félicité. J'aime bien ça, en aïki, quand d'autres pratiquants qu'on a vu ni d'Eve ni d'Adam viennent nous complimenter sur notre travail.
Je n'ai pas eu mon grade. Parce que la FFAB est en manque de gradés. Parce que je suis une fille. Parce que je suis jeune. Parce que mon jury s'était pris la tête avec l'ex mari de ma prof. Enfin, selon ce jury, j'étais brouillon, mal placée, et mes immobilisations n'étaient pas finies. Un monsieur de la FFAB ne faisais rien de bon, ni ses placements, ni ses immobilisations, et a eu son grade.
L'aïkido est la chose que j'aime le plus au monde. J'y ai découvert des enfoirés aujourd'hui. Des gradés qui sont censés montrer la voie aux débutants, des personnes que je respectais.
Mon pastis m'attend. Programme de la soirée : me mettre la mine, et profiter de mon canard.