C'est l'été, c'est la fête de la musique ce soir, les vacances, il fait beau, trop chouette, youpi.

Et puis, oui, je me suis débarassée de mon amour pour lui. J'ai tourné la page, j'ai grandi, j'ai compris. Il me l'a dit lui même et du coup, ça va mieux. Non, je ne pense plus à lui, je ne m'imagine plus dans ses bras, je ne rêve plus de lui, je n'espère plus qu'il ai envie de moi.

Sauf que bien sûr, c'est faux. Le 21 juin, pour moi, c'est un retour direct il y a trois ans tout pil, ce matin sous une tente où je me suis reveillée dans ces bras. Alors évidemment, je pense encore à lui, bien sûr que je m'imagine dans ses bras, que je rêve de lui, et que j'aimerai qu'il ai envie de moi. Mais bon. Puisque j'ai officiellement tourné la page, je n'ai d'autre choix que de me convaincre moi même que c'est le cas, j'ai plus qu'à me cacher que j'ai rêvé de lui, j'ai plus qu'à me persuader qui si je suis contente de lui parler sur MSN, ce n'est que parce que c'est un ami.

Alors voilà, il y a trois ans tout pil aujourd'hui, je répétais inlassablement "c'est l'été", sans pouvoir me décrocher ce sourire, je sautais de joie dans les bras d'Elo, je le cherchais dans toutes les rues pour le retrouver et être sûr que je n'avais pas rêvé. Maintenant, j'annonce amèrement qu'en effet, c'est l'été, je vais retrouvé Elo peut être un peu froidement parce que je lui ai annoncé pour Lui, je ne chercherais personne dans les rues parce qu'il est à Nice...

C'est l'été, c'est la fête de la musique ce soir, les vacances, il fait beau, trop chouette, youpi.

A la demande générale, c'est à dire celle d'un canard, je poursuis mes expérimentations photoshopienne.

Je continue tranquillement les retouches photo, ne sachant faire que ça. Mais j'ai envie de faire de la création (ho les grands mots, tout de suite). Partir de rien, et arriver à un quelque chose, qui ne représente pas forcément grand chose.

Mais c'est dur de créer sans créativité.

Je suis un peu artiste, mais seulement avec mon corps quand il le veut bien : l'aïkido, le théâtre, et la danse (que je brûle de reprendre, espérant même rater mon année pour avoir une année sabatique à consacrer à ces trois arts).

Ma tête est seulement analytique, douée pour la synthèse, l'observation et l'interprétation. Elle ne sait rien faire d'autre.

Et mes mains... Ben, elles écrivent. Et c'est déjà pas mal, non ? Vouais, chuis pas douée de mes mains.

Bref, tout ça pour dire que j'me suis faite une bannière, que je n'utiliserai nul part, bien sûr, n'ayant pas de forum, et ne voulant pas payer le premium de cow.

Donc, voilà :

Bon, je déconseille à tout l'monde de vomir le ventre vide... Ouais, parce que ça fait super mal à l'estomac, et à la gorge...

Chuis malade depuis mardi. C'est drôle quand même hein. Tomber malade la veille de son dernier oral, dernier oral que l'on sait foiré, dernier bout d'espoir que l'on a abandonné depuis quelques temps. Psycho somatique. J'aime bien ce mot. Moins quand il me colle un 39.5 de fièvre le matin de cet oral. Qu'il m'oblige de prendre mon petit déjeuner et ma surdose de médocs une deuxième fois puisque la première est allée aux toilettes. Qu'il fait prendre une journée de congès à ma mère pour qu'elle m'amène à Nice de peur que je m'endorme dans le train et que ma température augmente. Quand je dois me remettre aux suppositoires comme si j'avais 6 ans. Quand je peux même pas dîner.

Ouais, le dîner, c'était vraiment drôle. Je m'assoie à table et vois ce plat de raviolis appétissant qui me tend les bras, et l'antibio qui m'avait fait rendre mon petit déj le matin même. Et là, déjà, rappelle de ce goût du médoc, et sensation du ravioli dans la bouche. L'estomac me prévient. Je vais aux toilettes, pour rien. Je reviens à table, un verre d'eau, un ravioli, deux verres d'eau pour mettre en bouche l'antibio, et là, je cours aux chiottes. Vomir de l'eau, c'est très amusant, vraiment. Elle était même encore fraîche. Il n'y aurait pas eu un peu de sauce tomate qu'on aurait pu la re-boire tout de suite. Bon, retour à table. Ca va un peu mieux, mais je préfère ne pas faire confiance à ma nouvelle sensation de vidage. Une gorgée d'eau, trois toutes petites bouchées de pain, ce sera mon repas. Mais je ne savais pas que mon estomac en avait décidé autrement. 1 heure plus tard, me voilà en train de rendre ces petites bouchées. Et aller chercher trois bouts de pain au fin fond de son estomac, c'est pas évident. Trois gorgées d'eau pour me réhydrater, je pars me recoucher, pour me relever une heure après pour rendre ces trois gorgées. C'était pil à la fin de la deuxième chanson de Julien, à la Nouvelle Star.

Alors voilà, après une nuit à pas oser bouger pour pas fâcher mon estomac, un levé à 12h40, petit déjeuner : quelques gorgées d'eau et une compote; dîner : un oeuf et un peu de courgette.

Et là, tout va bien. J'ai faim, mon angine de mardi est revenue, accompagnée de courbatures dans la nuque, mais la fièvre est partie, le mal au crâne aussi, et mes maigres espoirs d'avoir mon BTS aussi.

Une bonne nouvelle, avant de foirer mon oral, j'ai croisé un type de l'école de Nice qui nous a annoncé que les profs de géo étaient allé se plaindre au réctorat du sujet sur lequel on était tombé. C'est donc nos propres professeurs qui nous corrigerons. Bon, ma prof est assez sévère, et j'avais pas fait un supra bon boulot, mais ça reste une nouvelle positive quand même. On verra ça le 9 juillet à 18h, ou le lendemain sur Internet si j'ai la flemme d'aller à Nice une énième fois...

Amis de la poésie, de la finesse et de l'espoir, bonsoir.

Bon, 8 jours sans articles sur ce blog, c'est pas normal.

En fait, si.

C'est juste qu'il ne se passe rien dans ma vie. Rien n'a le mérite d'être partagé, de figurer sur ce blog.

Alors en 8 jours j'ai fait quoi ?

- j'ai passé mon oral de ventes, que je sens pas très bien, ou en tout cas pas suffisamment bien pour rattraper mes écrits foirés

- j'ai tenté de préparer mon oral d'AP pour demain

- j'ai évité toutes discussions autour du BTS

- j'ai fait une déprime de quelques jours car prise de conscience brutale... Et puis je me suis remise à aimer la vie

- j'ai regardé 'Happy Feet', 'Prête moi ta main' et 'Scary movie', et puis 'Die Hard' 1 et 2 aussi

- j'ai passé mon temps sur ma-bimbo.com, et sur le forum, à essayer de jouer un rôle, comme toujours

- je me suis inscrite sur missbimbo.com et fait exactement la même chose que précedemment, mais en anglais

- je suis allée à l'aïkido

- je me suis trouvée un mec, mais j'suis même pas certaine de pouvoir l'annoncer officiellement, car c'est lui, et je suis moi, et puis tout ça

- je me suis écoutée du Pérusse en boucle, et du Naheulbeuk, et j'ai découvert Reflets d'Acide, et Survivaure

- je suis allée voter dimanche, et j'ai été surprise lundi par ces résultats déplorables (je ne m'étendrai pas sur mes idées politiques)

- et j'ai dormi, beaucoup dormi....

Alors voilà, une semaine résumée en quelques lignes, sans omettre beaucoup de choses, en ne prenant que l'essentiel. Et vous croyez qu'avec tout ça, je peux faire des articles plus fréquents ??

Ma vie est un long fleuve tranquille... trop tranquille.

Je viens de me mater Jeux d'enfants, de Yann Samuell, avec Guillaume Canet et Marion Cotillard.

Chanson qui revient régulièrement dans le film : La vie en rose, d'Edith Piaf.

J'ai craqué. C'est rare que je pleure dans un film. Surtout que celui là je l'avais déjà vu. Mais les dernières images, celles d'un amour éternel, quand ils remontrent toutes ces fois où ils se sont embrassés... Voilà, ça m'a fait pensé à lui. Que depuis hier soir c'est bien fini. Qu'il faut définitivement que je tourne la page. Que ça ne marchera pas entre nous. Je le savais pourtant. Mais je continuais d'espérais. Maintenant c'est clair. Il me l'a dit. Ce ne sera pas lui.

J'en ai marre. Je sens que je rate tout en ce moment. Vraiment.

Pourtant je veux pas replonger. Et puis pas à cause de lui encore.

J'ai eu des réponses à mes questions. Maintenant je cherche des solutions à mon problème. Mon putain de problème. Moi.