cocossinel

Mardi 21 août 2007 à 22:35

Mais partir où ?


Oui, j'ai fait une murge chez moi le 18, mais elle ne m'a pas laissé un sentiment de bien être, comme la dernière fois chez lui. Parce que mon putain d'égo n'a pas été suffisamment récompensé... Parce qu'il n'était pas là. C'est un nouveau lui. Oui, la différence n'est pas flagrante, mais s'en est un nouveau. Encore une histoire compliquée. Et puis même pour Lui, je ne suis pas guérie, loin de là. Mais j'arrive à me convaincre que c'est parce qu'il n'était pas là que j'ai fait ça. Je n'aurai pas du. En fait, j'aurai du dire quelque chose sur le moment, au lieu de toujours me prendre la tête le lendemain matin en me demandant "A quoi il pensait pendant ce temps ?" La bonne nouvelle, c'est que je ne suis pas allée me plaindre auprès de Lui pour une fois.
Et puis il y a eu le lendemain, en fait, le surlendemain. Avec cette discussion gênante avec la patate à lunettes, me révélant, montrant mon ego et ma possessivité sur-dimensionnés. J'avais presque honte. A cause d'elle, et de lui en fait (c'est toujours un autre lui).
Et puis eux, ils ne se sont pas mélangés, du coup, ça m'est retombé dessus. Et puis il y a lui qui a pourri un peu la soirée.

Partie pimentée de la soirée : quand les flics sont venus à cause de ce connard de voisin.


Pour en revenir au titre, il faut revenir sur cette discussion dérangeante.
Faut il que je parte pour être appréciée ? Comme elle, après trois ans, retour de la fille prodigue, on ne peut plus se passer d'elle.

Voilà comment je vois les choses : je pars, au moins trois mois, voire plus. Je rencontre des gens formidables qui me font découvrir la vie et me font vivre des expériences incroyables. Tout ça sans aucun accès au net, ni de possibilité de téléphoner, en tout cas, rompre tout contact avec eux. Je deviens une autre, je me teins peut être même les cheveux, je deviens sociable et bavarde, je ris souvent, j'aime la vie et déborde d'idées savoureuses. Et puis je reviens, toute remplie de nouveaux sentiments, plein de choses à raconter, pleine d'envies, différente et aimée. Et là tout mon ego est comblé, je suis heureuse, et je le retrouve, encore.

Voilà pour la théorie. C'est un plan infaillible. Sauf qu'il faut trouver LA destination. La patate à lunettes l'a dit lui même, je suis "faite pour un pays chaud". Donc on oublie le Canada. Il ne faut pas que ce soit pas trop près du Sud de la France, à cause de la tentation de revenir à tout moment, juste pour un week end ou une semaine de vacances. On oublie donc le Luxembourg et la Suisse. On élimine tout de suite tous pays "sous développé" parce que j'veux bien faire des efforts pour lutter contre mon "introvertisme" mais faut pas pousser non plus. Exit l'Afrique. Exit les îles aussi, parce que j'aime pas tout ce qui vient de la mer. J'aurai bien voulu un pays francophone, ou anglophone au pire. Donc basta pour l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne, et tous les pays du Norden et l'Asie. Plus beaucoup de choix : Belgique, mais flamand et allemands pas loin, seulement, c'est le seul pays francophone restant. Sinon, USA (en Louisiane ? Mais il y a les ouragans là bas), Royaume Uni (ouais mais il fait froid), Australie (c'est cher, et c'est grand, ça me fait peur).

Voilà, comme quoi, j'ai vraiment envie de partir hein... Et puis il y a la question d'y faire quoi là bas ? Bosser en agence de voyages ? Mouais bof. Faire une formation ? Compliqué. Trouver un p'tit job dans un McDo local ? C'est que ce sera pas idéal pour vivre mes aventures extraordinaires.

Et partir quand ? Il faut que je passe mon permis d'abord (permis cours de conduite vendredi...). Et que je fasse mon tatouage sur le pied aussi. Et faut pas que je m'éloigne trop longtemps du circuit des agences de voyages si je veux espérer y avoir une place...

Il reste la France sinon. Pas au Nord, pas dans une grande ville, pas dans une petite ville, pas là où il fait venteux ou froid, pas dans la montagne, pas perdu au milieu au milieu de nulle part, pas trop accessible non plus, loin du Var, de Paris, de la Bretagne, de la Gironde et de Montpellier...

Qui a dit exigeante ??

Par pezzo.di.me le Mercredi 22 août 2007 à 21:37
A mon avis, tu n'est pas exigeante, tu as peur :P
Parce que si tu voulais vraiment partir, la question du job et de la langue, de la météo et des fausses contraintes (ton permis par exemple) tu ne te les poserais pas. Nan?
J'ai p'têtre pas raison, j'te connais pas, mais c'est ce qui me saute aux yeux à la lecture de ton article =)
Par Jessica ou D'Jesse le Jeudi 30 août 2007 à 15:08
Salut Cha. G lu qq articles de ton blog et je n'ai qu'une seule chose à te dire : "relativise". Le monde ne tiens pas entre tes mains, le monde ne tourne pas qu'autour de toi, ton destin est entre tes mains, tu en es seule maitresse. Mais dis toi bien une chose : tu n'es qu'un grain de sable dans l'immensité de notre univers et il y a des chose beaucoup plus grave que tes petits soucis existencielle. Alors : "fonces et arréte de te prendre la tête : carpe diem, on ne vit qu'une fois". Signé une ancienne amie...
 

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