cocossinel

Lundi 27 août 2007 à 17:40

Je n'arrive pas à mettre des mots. Je suis lessivée. Il m'épuise. M'enlève toute force de vie. Toute envie. Me vide. Aspire mon âme.

C'est mon frère.

Il préfère me faire souffrir que de se sacrifier un peu.

Il ne prend même pas la peine de me répondre. Ca a l'air de lui avoir rebouster, pour m'assoer encore plus fort.

J'ai fini la bouteille de Pisang Ambon, toute seule, très vite, pour pas pleurer.

J'ai pas dormi de la nuit. Et j'ai pleuré, beaucoup.

Il s'en fout.

Et à leurs yeux, c'est lui la victime.

Alors que là, j'ai vraiment besoin d'amour, beaucoup.

Heureusement qu'Il est là. Les autres s'en foutent. Ils croient que c'est moi la méchante, je le sais. Ils se rendent pas compte à quel point ils me font du mal, tous. Sauf Lui. Sauf que ça fait mal aussi, parce que je ne dois pas replonger là dedans. Il faut que j'arrête. Il est ma drogue et je n'arrive pas à me sevrer. Il n'aurait pas du me demander ça, ça m'a replongé en arrière. Mes yeux se replongent dans les Siens. Mon cerveau ne contrôle plus mon coeur, c'est l'effet de la drogue. Une douce euphorie quand j'en prend, un sentiment de bien être, le sourire qui revient. Oui, Il a même réussi à me faire sourire, entre quelques verres de Pisang Ambon. Et puis ce manque terrible quand Il n'est pas là. Se rappeler les sensations, tout le temps. En vouloir toujours plus. Tout ça parce que l'autre -le dernier "lui" en date - ne se montre plus.

Remplacer une drogue par une autre. Mais l'autre étant partie, on est obligé de reprendre l'ancienne.

Une bouteille de pastis m'attend dans mon placard. Depuis hier elle m'appelle. J'ai peur de devoir lui céder. Personne ne s'en rendrait compte. Tout ça à cause de lui. D'un frère qui préfère renier sa soeur et la faire souffrir plutôt que de renoncer à quelques amitiés naissantes.

Je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai cru qu'il m'avait rendu insomniaque avec tout ça. Et puis j'ai dormi toute la nuit. Il me vole mon âme. Ils sont mon âme, et il me les vole. Je n'ai même plus la force de le haïr. Je ne suis plus qu'un corps sans vie, prêt à se mettre à genoux pour récupérer son âme. Mais le diable, lui, n'en a rien à foutre.

Par doc le Samedi 22 septembre 2007 à 13:40
bouh tout triste le texte, je sais pas si c'est un texte ou une récit personnel mais moi je l'aurais frappé avec la bouteille le frere!
Par freckles le Mardi 25 septembre 2007 à 23:05
etonnant comment une partie de ns peut ns torturer ainsi...
 

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