Bon, je déconseille à tout l'monde de vomir le ventre vide... Ouais, parce que ça fait super mal à l'estomac, et à la gorge...
Chuis malade depuis mardi. C'est drôle quand même hein. Tomber malade la veille de son dernier oral, dernier oral que l'on sait foiré, dernier bout d'espoir que l'on a abandonné depuis quelques temps. Psycho somatique. J'aime bien ce mot. Moins quand il me colle un 39.5 de fièvre le matin de cet oral. Qu'il m'oblige de prendre mon petit déjeuner et ma surdose de médocs une deuxième fois puisque la première est allée aux toilettes. Qu'il fait prendre une journée de congès à ma mère pour qu'elle m'amène à Nice de peur que je m'endorme dans le train et que ma température augmente. Quand je dois me remettre aux suppositoires comme si j'avais 6 ans. Quand je peux même pas dîner.
Ouais, le dîner, c'était vraiment drôle. Je m'assoie à table et vois ce plat de raviolis appétissant qui me tend les bras, et l'antibio qui m'avait fait rendre mon petit déj le matin même. Et là, déjà, rappelle de ce goût du médoc, et sensation du ravioli dans la bouche. L'estomac me prévient. Je vais aux toilettes, pour rien. Je reviens à table, un verre d'eau, un ravioli, deux verres d'eau pour mettre en bouche l'antibio, et là, je cours aux chiottes. Vomir de l'eau, c'est très amusant, vraiment. Elle était même encore fraîche. Il n'y aurait pas eu un peu de sauce tomate qu'on aurait pu la re-boire tout de suite. Bon, retour à table. Ca va un peu mieux, mais je préfère ne pas faire confiance à ma nouvelle sensation de vidage. Une gorgée d'eau, trois toutes petites bouchées de pain, ce sera mon repas. Mais je ne savais pas que mon estomac en avait décidé autrement. 1 heure plus tard, me voilà en train de rendre ces petites bouchées. Et aller chercher trois bouts de pain au fin fond de son estomac, c'est pas évident. Trois gorgées d'eau pour me réhydrater, je pars me recoucher, pour me relever une heure après pour rendre ces trois gorgées. C'était pil à la fin de la deuxième chanson de Julien, à la Nouvelle Star.
Alors voilà, après une nuit à pas oser bouger pour pas fâcher mon estomac, un levé à 12h40, petit déjeuner : quelques gorgées d'eau et une compote; dîner : un oeuf et un peu de courgette.
Et là, tout va bien. J'ai faim, mon angine de mardi est revenue, accompagnée de courbatures dans la nuque, mais la fièvre est partie, le mal au crâne aussi, et mes maigres espoirs d'avoir mon BTS aussi.
Une bonne nouvelle, avant de foirer mon oral, j'ai croisé un type de l'école de Nice qui nous a annoncé que les profs de géo étaient allé se plaindre au réctorat du sujet sur lequel on était tombé. C'est donc nos propres professeurs qui nous corrigerons. Bon, ma prof est assez sévère, et j'avais pas fait un supra bon boulot, mais ça reste une nouvelle positive quand même. On verra ça le 9 juillet à 18h, ou le lendemain sur Internet si j'ai la flemme d'aller à Nice une énième fois...
Amis de la poésie, de la finesse et de l'espoir, bonsoir.