C'est triste de ne pas être une artiste. Ca fait passer des soirées à les regarder jouer, à baver devant leur dexterité et leur facilité à trouver des notes, à les voir s'évader, à s'évader totue seule au son des accordéons, de la flûte traversière, de la flûte à bec, et de la table (ben vi, ils avaient pas de batterie sous la main)...

Alors pour essayer de me rapprocher de leur monde, moi, jeune fille des plus classiques, qui ne parcoure pas l'Europe pour des festivals, qui ne connait pas un groupe de jeunes par département, qui ne joue d'aucun instrument de musique et n'essaye même pas, et bien je me suis mise aux queues de rats. Et j'aime ça.

Ca me fais rire de voir tout mon entourage examiner ces choses rouges qui ont surgis dans mes cheveux, me demandant ce que ça fout là, comment j'l'ai fait, combien de temps je vais les garder, si j'ai craqué...

3h pour la rouge, 2 pour la rouge et noir. Des courbatures aux épaules. Mais j'aime. J'en suis presque fière. Ouais, je veux me démarquer. Parce que chuis exceptionnelle, ne l'oublions pas. Et que j'aime pas faire comme tout l'monde (même si pour le coup, je fais comme toute une communauté, mais elle est secrète aux vrais classiques, donc faut pas l'dire).

C'est l'été, c'est la fête de la musique ce soir, les vacances, il fait beau, trop chouette, youpi.

Et puis, oui, je me suis débarassée de mon amour pour lui. J'ai tourné la page, j'ai grandi, j'ai compris. Il me l'a dit lui même et du coup, ça va mieux. Non, je ne pense plus à lui, je ne m'imagine plus dans ses bras, je ne rêve plus de lui, je n'espère plus qu'il ai envie de moi.

Sauf que bien sûr, c'est faux. Le 21 juin, pour moi, c'est un retour direct il y a trois ans tout pil, ce matin sous une tente où je me suis reveillée dans ces bras. Alors évidemment, je pense encore à lui, bien sûr que je m'imagine dans ses bras, que je rêve de lui, et que j'aimerai qu'il ai envie de moi. Mais bon. Puisque j'ai officiellement tourné la page, je n'ai d'autre choix que de me convaincre moi même que c'est le cas, j'ai plus qu'à me cacher que j'ai rêvé de lui, j'ai plus qu'à me persuader qui si je suis contente de lui parler sur MSN, ce n'est que parce que c'est un ami.

Alors voilà, il y a trois ans tout pil aujourd'hui, je répétais inlassablement "c'est l'été", sans pouvoir me décrocher ce sourire, je sautais de joie dans les bras d'Elo, je le cherchais dans toutes les rues pour le retrouver et être sûr que je n'avais pas rêvé. Maintenant, j'annonce amèrement qu'en effet, c'est l'été, je vais retrouvé Elo peut être un peu froidement parce que je lui ai annoncé pour Lui, je ne chercherais personne dans les rues parce qu'il est à Nice...

C'est l'été, c'est la fête de la musique ce soir, les vacances, il fait beau, trop chouette, youpi.

<racontage_de_vie>

Voilà, deux choses en une qui motive cet article, outre le besoin d'actualiser le blog.

Tout d'abord, hier soir, mon frère a passé une bonne partie de sa nuit à m'apprendre à "m'amuser avec photoshop". Il m'a donc montrer la plupart des fonctionnalités de ce logiciel, principalement pour de la retouche photo.

Bon, moi, j'ai pas beaucoup de photos potable, ou qui nécessitent vraiment des retouches, et j'ai un peu de mal avec les montages.

Et puis cet après midi je me suis mise à bosser, à "apprendre le monde" pour mon oral de vente de vendredi 8 juin (oral qui je l'espère m'aidera à remonter mes notes que je préssent catastrophique de l'ensemble de mes écrits de mon BTS). Je me suis interessée à la destination Kenya. Et je me suis rappelé d'un bout de cours, sur les Big Five, les 5 plus grands mamifères craint par l'homme, tous présents dans un seuleument quelques parcs au monde : 2 au Kenya, le parc de Masai Mara, et celui d'Amboseli (culture général, bonjour). Mais je ne me rappelai plus quels étaient ces animaux. Me voilà donc devant Internet pour faire ma recherche, et me voilà d'une irrépressible envie de faire un montage regroupant ces 5 bestiaux.

</racontage_de_vie>

Voilà donc le résultat, après pas mal de tatonnages, pas mal de "c'est quoi déjà la commande pour tel ou tel truc ?" et autre "c'est où déjà pour ouvrir la boîte de commandes de ci et ça ?".

J'ai la flemme de vous montrer les 6 photos originales à partir desquelles j'ai travaillé, pour vous montrer la grande différence, il ne vous reste donc qu'à me croire qu'il y a une grande différence.

Je suis assez fière de moi, même si, j'aurai voulu que, et puis ça ça va pas, et puis les tailles, et machin, et mon frère aussi "pour un premier montage". Alors voilà, ça vaut au moins une place sur mon blog en perdition.

Je n'ai donc plus de canard. Je suis de nouveau sur le marché des célibataires.

Je suis quand même contente que ça se soit passé comme ça, doucement, tranquillement, sans trop de prises de têtes. La conversation n'est pas partie en vrille, on n'a rien à se reprocher. On n'est juste pas fait l'un pour l'autre. Dommage. C'était vraiment sympa le temps que ça a duré (je pensais pas que ça durerait autant, d'ailleurs). Heureusement que ça s'est fait, avant que je commence à plinger dans les méandres tortueux des sentiments, comme je sais très bien y plonger, mais puisque je sais pas nager, je m'y noies souvent.

Cet après midi à Mougins, j'ai passé ma ceinture noire d'aïkido. On était 5 à la passer. Dans l'aïkido, ya deux fédération, la FFAAA dont je fais partie, et la FFAB. On était trois de la FFAAA, et deux de la FFAB (ben oui, trois et deux ça fait cinq). Je connaissais les deux pratiquants de ma fédération, un des deux étant plus ou moins dans mon club (on a la même prof, la femme la plus haut gradée de France, ex femme de l'homme le plus haut gradé de France, tous deux très respectés au Japon, à la Maison Mère de l'aïkido; mais pas dans le même dojo, mais on se retrouve souvent).

J'ai fait une excellente prestation, j'étais très confiante en moi. Tout le monde m'a félicité. J'aime bien ça, en aïki, quand d'autres pratiquants qu'on a vu ni d'Eve ni d'Adam viennent nous complimenter sur notre travail.

Je n'ai pas eu mon grade. Parce que la FFAB est en manque de gradés. Parce que je suis une fille. Parce que je suis jeune. Parce que mon jury s'était pris la tête avec l'ex mari de ma prof. Enfin, selon ce jury, j'étais brouillon, mal placée, et mes immobilisations n'étaient pas finies. Un monsieur de la FFAB ne faisais rien de bon, ni ses placements, ni ses immobilisations, et a eu son grade.

L'aïkido est la chose que j'aime le plus au monde. J'y ai découvert des enfoirés aujourd'hui. Des gradés qui sont censés montrer la voie aux débutants, des personnes que je respectais.

Mon pastis m'attend. Programme de la soirée : me mettre la mine, et profiter de mon canard.