J'avais écrit ça il y a quelques jours, parce qu'Internet ne marchait pô et que j'avais envie d'écrire.
Maintenant j'ai envie de poster, mais je sais pas quoi. Alors voilà. Rien de vraiment très intéressant en fait.
"Noisetine…
Mi 2007. J'ai plus ou moins
inventé ce prénom. Ou plutôt ce mot, que je destine à devenir prénom.
Celui de ma fille.
Jusqu'à récemment, je n'ai jamais
éprouvé la véritable envie de devenir maman, d'avoir des enfants ; mon
leitmotiv a toujours été « je déteste les gosses, mais j'en aurai, parce
que ce sera à la mode ». Mais je déteste la mode, aussi.
Je pense avoir changé de point de
vue aujourd'hui. Quand je croise des femmes enceintes, cela me fait bêtement
sourire. Je crois qu'au fond, je les envie. Donner la vie. Quel merveilleux
pouvoir.
Je ne suis toujours pas fanatique
des enfants, loin de là, mais je n'éprouve pas de mauvais sentiments à l'idée
d'en avoir un jour. La fibre maternelle qui se réveille ? Sans doute, tout
doucement. Ce n'est pas une tare, à 18 ans et demi, c'est une bonne moyenne.
Mais j'ai connu des filles qui ne rêvent que de ça, avoir des enfants. Devenir
mère. Trouver le plus tôt possible le père. J'en ai connu beaucoup, et dès le
début de l'adolescence. Pour moi, vouloir des enfants à 12 ans, c'était d'un
absurde.
Mais je me suis déjà imaginée
tomber enceinte, comme ça, après un coup d'une nuit (faudrait il encore qu'il y
ait un premier coup…). Et ça ne m'effrayait pas. Etre en couple toute une vie
avec le même homme m'effraie, par contre. Si je pouvais trouver quelqu'un avec
qui partagé plus de deux mois de ma vie, je pense que ça calmerait un tant soit
peu cette angoisse là.
Noisetine, donc…
Je ne sais même plus d'où cela
m'est venu. Je me souviens de la réplique que je m'étais préparée, en cas de
moqueries : « il y a bien des Amandine, pourquoi pas des
Noisetine ? ». J'ai chéri ce prénom, fière de ma trouvaille. Pendant
quelques minutes cumulées, j'ai peut être même eut hâte d'avoir une fille pour
lui donner ce prénom. J'avais déjà cherché les sobriquets moqueurs de futurs
camarades de classe, pour être sûre que ce ne soit pas trop lourd à porter. Et
je n'en ai pas trouvé. Mis à part les références aux noisettes. Rien qu'une
Amandine n'ait déjà connu. J'avais également cherché des surnoms affectifs, des
abréviations. Je n'en ai pas trouvé non plus, et c'est un brin plus ennuyeux.
Ce seront donc les même que les Amandine, et autres prénoms qui se finissent en
–tine.
Et puis j'ai voulu que ma
nouvelle héroïne porte ce prénom. Comme ça. Pour voir. Pour m'habituer à
l'utiliser comme prénom. Pour le faire lire. Pour l'officialiser peut être. Et
il est officiel maintenant. Mais il est associé à une fille particulière, qui a
déjà un caractère, trop proche du mien et que je ne souhaite pas à ma fille. Et
du coup, ce prénom ne semble plus correspondre à celui de ma future fille. Il
est déjà approprié. Il a déjà une âme à lui. Il est déjà devenu banale, parce
que porté. Alors je doute. Comment s'appellera ma fille ?
Une de mes filles s'appellera
Léa, de toutes façons. Parce que ça veut dire ‘vache sacrée' en indien. Que
j'ai été une fanatique des vaches. Et qu'il est beau, tout simplement.
Il y a des chances que mon fils
s'appelle Théo, grâce à mon grand frère qui signait ses dessins avec ce prénom.
T.O… Et puis parce qu'il est beau, aussi."
Petite pub en passant pour deux blogs qu'ils sont biens: celui-là, et celui-ci (en plus ça tombe bien, elles sont copines). C'est deux filles qui dessinent, façon manga, et dont je suis fan du style. En plus elles ont l'air très sympa.
Et puis la petite touche image, comme le veut ma nouvelle tradition: